Publié le 30 Août 2011

Plus de 110 titres pour cette rentrée littéraire se présentent en cette fin du mois d'Août et tout au long du mois de Septembre. au lecteur. Des choix s'imposent donc. La culture franco-orientale a des artistes qui offre un large éventail d'oeuvres qui décrivent les bords de la méditérannée, sans frontières ... On se laisse facilement dépayser, pour découvrir un univers bien différent et si proche à la fois...

Les écrivaines Nina Bouraoui et Saphia Azzeddine partagent ainsi quelques points communs avec 15 ans d'écarts d'âge, comme la passion de l'écriture et les blessures de la double nationalité.

Récompensé par l'obtention de prix prestigieux (Prix Renaudot pour Nina Bouraoui en 2005), chaque livre invite à la rencontre. Chaque livre traverse les villes, les villages berbères, Alger, Paris, ... Des portraits qui construisent la personne et le lecteur ... 

 

Dernier Roman de Nina Bouraoui, paru en Mars 2011

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    1er Roman de Saphia Azzedine en 2008

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Le prochain livre de Saphia Azzeddine sortira le 28 Septembre 2011 : " Héroïnes anonymes". 

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Rédigé par Saslac

Publié dans #Rencontres

Publié le 28 Août 2011

En passant à Figueras (Espagne), Pascal rencontre l'univers de Dali.

Peintre surréaliste, sa vision ironique de la réalité s'exprime à travers des formes sensuelles. Son univers personnel, tiraillé par ses obsessions envers la science , les produits cosmétibles (comme le pain ou les oeufs) et la mythologie      tourne autour des traumatismes de son enfance.

 En visitant le musée Dali, Pascal à été immergé dans les profondeurs du subconscient qui attend chaque visiteur ...

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Rédigé par Saslac

Publié dans #Voyages

Publié le 23 Août 2011

               COEUR EN SANG

 

  Mes yeux se voilent et pleurent sur l'oreiller,

 Cachés par la dureté du sombre tissu carré.

 Les rêves s'y échouent comme des revers,

 En crispations déchirantes qui m'enserrent.

 Compagnons, les larmes roulent, protectrices

 Car enfant, je fuis pas à pas mes cicatrices.

 

 La nuit est douce. Elle m'offre une âme.

 Dehors, il manque les couleurs, les flammes,

 La musique, les sens, l'odeur, les reflets.

 Ces plaisirs qui s'offrent comme un bouquet.

 Dans l'obscurité, les émotions se mélangent

 Et enferment, voire brisent mon coeur étrange.

 

 Mes yeux se voilent et pleurent sur l'oreiller,

 Cachés par la dureté du sombre tissu carré.

 Les souffrances renaissent à chaque révolte

 Implacables, dans une douleur qui virevolte.

 Depuis le début, elles forment un large édifice

 Qui maquille confusément ma persécutrice.

 

 La nuit est douce. Elle m'offre l'étincelle,

 Une étreinte qui se déguise en sentinelle.

 Tout me revient, mon enfance, mon passé,

 Comme des rendez-vous uniques enchevêtrés.

 Chaque entrevue intensifie le supplice

 Car enfant, je fuis pas à pas mes cicatrices.

 

 Mes yeux se voilent et pleurent sur l'oreiller,

 Cachés par la dureté du sombre tissu carré.

 Mon coeur s'acharne à battre sans contrôle

 Comme une grille qui m'enferme et m'isole.

 Orphelin, abonné permanent à l'abandon

 Je n'existe pour personne. J'ai mal au fond.

 

 La nuit est douce. Elle m'offre le réconfort.

 Rassurant par la clarté précise de son décor.

 En écho, les larmes deviennent des armes

 Pour un devenir où le vide brûle ses charmes.

 L'inquiétude et l'absence en forment le fond

 Et leurs sens futiles s'éteignent moribonds.

 

 Mes yeux se voilent et pleurent sur l'oreiller,

 Cachés par la fermeté du sombre tissu carré.

 Mais le noir offre ses prommesses inoubliables

 Et s'interpose contre une solitude explicable.

 Mon coeur se gonfle, prêt à renaître, complice

 Car enfant, je fuis pas à pas mes cicatrices.

 

                                           Pascal RONZON

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Rédigé par Saslac

Publié dans #Poésie - Textes